Emprise et violences familiales et conjugales

Violences familiales et conjugales et relation d’emprise Au coeur des violences familiales et conjugales, se tapit la relation d’emprise. Celle-ci  se développe en 3 temps: 1) séduction et abaissement des défenses,...

Violences familiales et conjugales et relation d’emprise

Au coeur des violences familiales et conjugales, se tapit la relation d’emprise. Celle-ci  se développe en 3 temps: 1) séduction et abaissement des défenses, 2)  déstabilisation des repères et perte de confiance en soi 3) destruction de la position de sujet au profit de celle d’objet.

Harold Searles dans son livre « l’effort pour rendre l’autre fou« , explicite plusieurs techniques inconscientes de déstabilisation : injonctions paradoxales, passage brutal d’un registre affectif à un autre, discordance entre verbal, non verbal et comportements, alternance arbitraire entre idéalisation et dévalorisation, etc.. Ces modalités d’interactions jouent sur des canaux de communication parallèles et lorsque des messages contradictoires sont émis, la victime se trouve brusquement démunie et atteinte dans la confiance qu’elle a développé dans sa perception de la réalité et la pertinence de ses propres réactions. La relation peut ensuite s’accompagner très vite de violences verbales, physiques, sexuelles, venant finaliser le travail de sape de l’estime de soi de la victime et resemer l’étau de l’emprise au profit de son objectalisation.

Quel est le rôle du psychologue dans les situations de violences et d’emprise?

Aider la victime à se protéger : reconnaître une relation pathologique n’est pas si simple. Il est du devoir du psychologue d’aider la victime à prendre conscience de l’effet pathologique que la relation peut avoir sur elle ou sur ses enfants quand ils sont eux aussi pris dans la boucle. Le psychologue soutient la victime de ses premiers pas pour dire non.

Réparer les blessures d’enfance : les situations de violences familiales et conjugales peuvent se lire à l’aide de la du triangle dramatique de Karpman « victime-bourreau-sauveur ». Ce type de jeu relationnel est souvent la résultante de la contribution active des 2 partenaires qui occupent tour à tour les 3 places.  Se faisant ils répètent un fonctionnement familial ancien, dont ils ont souffert étant enfant et duquel ils tentent de réparer quelque chose. Le rôle du psychologue est d’aider son patient à comprendre la fonction que cela a pour lui de répéter un tel jeu relationnel puis de soigner, notamment à l’aide de l’ICV, l’enfant blessé aliéné dans la répétition.

Renforcer la position du sujet : Là ou la relation d’emprise fait de la victime un objet aliéné au désir de l’autre, le psychologue travaille avec son patient à restaurer sa position de sujet, c’est à dire d’être désirant, pensant, aimant et capable de dire oui ou non. S’aimer, se respecter, avoir un désir pour soi sont la meilleures protections face aux menaces que constituent les relations d’emprise.

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